UNE EPOPÉE GASTRONOMIQUE RURALE ! Nous ne fûmes pas déçu pour convier des amis à dîner : téléphonant pour réserver, on nous répondit tout d’abord que le restaurant était fermé ce soir – là, puis, après hésitation, on nous demanda combien nous serions. Nous annonçâmes 4 humains, précisant que notre copain serait accompagné d’une ravissante jeune femme, que nous étions un noble corse, plus 2 petits canidés shih tzu et chihuahua. On nous répondit que dans ce cas, on s’activerait pour nous en cuisine ! Bien. Nous allâmes dans une contrée viticole à peine peuplée pour nous retrouver dans une sente sous-vicinale au lieu-dit « Begout » où nous parvînmes dans une cour de ferme médiévale. Personne ne se manifestant, je pris la décision en tant que chef de bord de trouver l’entrée du restaurant, et pénétrai dans la bâtisse par une porte ouverte. Dans le couloir, des panneaux invitant à l’initiation à la méditation Zen nous interpellèrent au niveau du vécu : « où me suis-je fourré dans ma quête d’un restaurant isolé ? ». Ouvrant une porte à tout hasard et nous retrouvâmes dans un salon encombré de livres, occupé par une dame âgée. « Nos hommages Madame… Sauriez-vous où se situe le restaurant du Père Alfred ? ». L’occupante ne s’offusqua pas de notre intrusion dans sa maison et ne s’exprima pas en patois pour nous désigner d’un doigt la direction de l’auberge. Après un bref parcours champêtre notre groupe parvint à une autre ferme tout aussi médiévale où nous attendait le petit panneau de l’auberge ! Notre groupe entra dans une très vaste salle où nous attendait une table garnie pour 4 convives avec des biscuits d’apéritif, du vin rouge et du vin rosé produits sur place. La serveuse nous apporta de l’eau en carafe et proposa gentiment de picoler du cognac avec du Schweppes ou de l’orangeade. Pas de carte ni menu visible. Nous attendîmes. Les assiettes de délicieux hors-d’œuvre arrivèrent : tomates cerises, salade avec jambon fumé, pâté de campagne et gésiers de volaille à la satisfaction générale. La serveuse revint avec un énorme plat de civet de volaille, des toasts et des aulx pour frotter iceux, en nous précisant qu’il s’agissait du second hors-d’œuvre. Il y avait de quoi sustenter un escadron ! Tout en frottant d’ail nos toasts, nous nous prîmes au jeu : qu’allions-nous manger ensuite ? Pour faire diversion, on nous apporta des… glaces artisanales au citron baignées à la demande de liqueur de cognac, un « trou normand » charentais. La réponse au mystère gastronomique fut ensuite : un arrivage pantagruélique de cuisses de pintades couvertes de figues fraîches cuites et assorties de haricots verts à l’ail et de pommes de terre au fromage cuites au four ! Impossible de grignoter plus d’un tiers des victuailles. Nous commencions à caresser l’espoir que nos amis délaissent la partie la plus intéressante pour votre serviteur d’un repas, le dessert… Il fallut d’abord affronter le plateau de fromages et la salade. Le dessert consistait en des crêpes faites par la patronne, fourrées de glace à la vanille de qualité et recouvertes de crème chantilly. Comme nous l’avions espéré, nous nous retrouvâmes avec 3 assiettes de dessert devant nous… On nous proposa enfin un café ou une tisane pour finir ce banquet à prix modique. Tout était bon, issu du terroir local. Un dernier détail à savoir : l’endroit est tellement paumé que l’électricité y arrive difficilement et que le lecteur de carte bancaire n’y est pas encore inventé ; munissez-vous d’un chéquier, de monnaie ou d’une chèvre pour faire du troc.
Jean Maudet2 il y a des années
De la quantité mais pas de qualité, fromages premier prix, salade acheté toute préparée avec une vinaigrette en bouteille pas grand chose de maison. Le vin très mauvais. Rien d’une ferme auberge. A ne pas conseiller.
Patrick Pagnoux2 il y a des années
Serveuse trop rapide pour lui permettre de débarasser entre chaque plats au plus vite. Elle nous enlève presque la fourchette de la bouche. Le sevice enrestauration celà demande une formation !
Véronique DENIS2 il y a des années
Accueil chaleureux, repas bon et copieux. J'étais avec un groupe et nous avons pu rester dans la salle toute l'après midi pour y faire des jeux de société (il faisait trop chaud dehors ). Le jardin est agréable.
Maurice Chabaud2 il y a des années
Je n'ai rien vu dans le menu que j'ai dégusté quoique ce soit produit par cette ferme viticole hormis l'apéritif et un vin tout ce qu'il y a de plus ordinaire. De plus le menu servi n'est pas conforme au menu proposé(proposé: vol au vent au riz de veau,servi: bouchées à la reine basiques)
Stéphane Mercier2 il y a des années
Très bon et copieux, si vous passez dans la région, incontournable, vraiment très copieux, pour les bonnes fourchettes le top, pas de blabla. Encore merci pour ce super repas
Encore merci
Fabrice Raymond2 il y a des années
Super repas. J y ai mangé plusieurs jours. En plus du service restauration il y a une petite épicerie. Si vous passez dans le coin vous pouvez vous y arrêter pour déjeuner vous serez pas déçu.
Claire Roullet2 il y a des années
Bel environnement . Cuisine avec des produits de qualité. Belle salle. Les enfants peuvent jouer en extérieur en route sécurité...loin de la route. Idéal pour des repas de famille ou lors d événement...
Nous ne fûmes pas déçu pour convier des amis à dîner : téléphonant pour réserver, on nous répondit tout d’abord que le restaurant était fermé ce soir – là, puis, après hésitation, on nous demanda combien nous serions. Nous annonçâmes 4 humains, précisant que notre copain serait accompagné d’une ravissante jeune femme, que nous étions un noble corse, plus 2 petits canidés shih tzu et chihuahua. On nous répondit que dans ce cas, on s’activerait pour nous en cuisine ! Bien.
Nous allâmes dans une contrée viticole à peine peuplée pour nous retrouver dans une sente sous-vicinale au lieu-dit « Begout » où nous parvînmes dans une cour de ferme médiévale. Personne ne se manifestant, je pris la décision en tant que chef de bord de trouver l’entrée du restaurant, et pénétrai dans la bâtisse par une porte ouverte.
Dans le couloir, des panneaux invitant à l’initiation à la méditation Zen nous interpellèrent au niveau du vécu : « où me suis-je fourré dans ma quête d’un restaurant isolé ? ». Ouvrant une porte à tout hasard et nous retrouvâmes dans un salon encombré de livres, occupé par une dame âgée. « Nos hommages Madame… Sauriez-vous où se situe le restaurant du Père Alfred ? ». L’occupante ne s’offusqua pas de notre intrusion dans sa maison et ne s’exprima pas en patois pour nous désigner d’un doigt la direction de l’auberge. Après un bref parcours champêtre notre groupe parvint à une autre ferme tout aussi médiévale où nous attendait le petit panneau de l’auberge !
Notre groupe entra dans une très vaste salle où nous attendait une table garnie pour 4 convives avec des biscuits d’apéritif, du vin rouge et du vin rosé produits sur place.
La serveuse nous apporta de l’eau en carafe et proposa gentiment de picoler du cognac avec du Schweppes ou de l’orangeade.
Pas de carte ni menu visible. Nous attendîmes. Les assiettes de délicieux hors-d’œuvre arrivèrent : tomates cerises, salade avec jambon fumé, pâté de campagne et gésiers de volaille à la satisfaction générale.
La serveuse revint avec un énorme plat de civet de volaille, des toasts et des aulx pour frotter iceux, en nous précisant qu’il s’agissait du second hors-d’œuvre. Il y avait de quoi sustenter un escadron ! Tout en frottant d’ail nos toasts, nous nous prîmes au jeu : qu’allions-nous manger ensuite ?
Pour faire diversion, on nous apporta des… glaces artisanales au citron baignées à la demande de liqueur de cognac, un « trou normand » charentais.
La réponse au mystère gastronomique fut ensuite : un arrivage pantagruélique de cuisses de pintades couvertes de figues fraîches cuites et assorties de haricots verts à l’ail et de pommes de terre au fromage cuites au four ! Impossible de grignoter plus d’un tiers des victuailles. Nous commencions à caresser l’espoir que nos amis délaissent la partie la plus intéressante pour votre serviteur d’un repas, le dessert…
Il fallut d’abord affronter le plateau de fromages et la salade.
Le dessert consistait en des crêpes faites par la patronne, fourrées de glace à la vanille de qualité et recouvertes de crème chantilly. Comme nous l’avions espéré, nous nous retrouvâmes avec 3 assiettes de dessert devant nous…
On nous proposa enfin un café ou une tisane pour finir ce banquet à prix modique.
Tout était bon, issu du terroir local.
Un dernier détail à savoir : l’endroit est tellement paumé que l’électricité y arrive difficilement et que le lecteur de carte bancaire n’y est pas encore inventé ; munissez-vous d’un chéquier, de monnaie ou d’une chèvre pour faire du troc.
Le sevice enrestauration celà demande une formation !
Encore merci